Test de l’objectif ultra grand angle IRIX 11mm f/4

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Certains le savent peut être mais en novembre dernier, j’ai eu l’honneur de gagner le Canon EOS R au concours organisé par Canon au salon de la Photo. Même si celui ci est muni d’un objectif 24-105, la focale ne me convient pas pour l’exploration ou l’architecture. Après recherches et conseils, mon dévolu s’est jeté sur le IRIX 11mm

Cet objectif existe dans 2 finitions : Firefly et Blackstone.
la version Firefly a une finition en plastique et un poids plus léger que la version Blackstone en métal.
Pour ma part j’ai opté pour le Firefly, que je trouve suffisante et déjà très bien finie et pour le poids également qui reste une notion importante pour mon utilisation.

Irix 11mm Firefly a gauche, Irix 11mm Blackstone à droite

11mm du ultra ultra grand angle

La première impression quand on l’a en main c’est le coté robuste et de belles finitions. Bien entendu à 11mm la lentille est énorme, ce qui donne un objectif avec de grande dimension et un poids certain. Difficile d’allier UGA (Ultra Grand Angle) qualité et légèreté. Sans grand étonnement le poids de l’objectif (720 g) est proche de celui de l’appareil lui même (Canon EOS R : 660 g avec sa batterie).

L’aide à la mise au point se met au vert quand la mise au point est bonne, blanc et gris quand ce n’est pas bon.

La mise au point est manuelle, mais il y a un contrôle du diaphragme électronique afin de permettre une mise au point plus aisée. Pour ma part je préfère coupler cela au « focus peaking » qui est l’aide à la mise au point présente sur certains appareils. Cette fonction permet de mettre dans une couleur déterminée les zones de l’image où la mise au point est effective et donne un meilleur niveau de précision sur l’ensemble du plan souhaité et non sur un toute petite zone définie.

15 mm ou 11mm

J’ai passé un bon moment à me demander quel objectif choisir. Ayant déjà travaillé à 14mm, le but étant vraiment d’avoir un encore plus grand angle. Le souci quand on ne peut pas zoomer c’est vraiment de ne pas se tromper dans le choix.
Autant pour les carrières 14 ou 15mm est largement suffisant autant pour l’architecture et les lieux abandonnés, on a jamais trop de grand angle.


Je suis donc partie sur le 11mm et je ne suis pas déçue de ce choix. Cela apporte vraiment un angle que l’on a pas l’habitude de voir et qui ouvre de nouvelles perspectives sans mauvais jeu de mot !

Les avantages du IRIX 11mm

  • Verrouillage de mise au point
  • Belles finitions
  • Ergonomique et simple d’utilisation
  • Excellent rapport qualité/prix

Les défauts du IRIX 11mm

  • Bouchon avant trop fragile : les ergo d’ouvertures saute tous le temps. Il faut penser a un autre type de protection
  • Imposant : mais il est compliqué de faire plus petit et moins lourd si on veut un produit de qualité.
  • Un peu mou dans l’ensemble. Surtout sur les cotés, mais la aussi c’est une caractéristique intraseque à l’UGA

Il reste à mon sens le meilleur qualité/prix. Les photos sont très bien quand on a un lieu avec pas mal d’espace. Le rendu plutôt mous des bords est par contre plus gênant quand on est dans un lieu étroit où les murs semblent flous.

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Exploratrice et photographe passionnée d’histoire, mon travail s’articule autour de 2 axes : la photographie documentaire et la photographie artistique. Je réalise des reportages sur les souterrains et lieux abandonnés dans un but documentaire et réalise des photos témoignages afin de garder une trace de ce patrimoine oublié. Mes séries de photos artistiques, réalisées dans des lieux abandonnés deviennent le décor de mises en scène où elle exprime son ressenti des lieux, les sublime et les fait renaître le temps d’une image, en mélangeant rêve et réalité afin de s’approprier le lieu.

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