Difficile d’imaginer la vie sur cette ancienne base aérienne, tellement les bâtiments sont épars et en mauvais état. Pourtant, l’espace se veut confortable avec de nombreuses activités. Une vraie ville composée d’une quarantaine de bâtiments. Je vous propose de visiter ce qu’il en restait en 2010
Les bases militaires alliées en France
De la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’en 1967, la France avait sur son territoire 187 complexes de bases militaires utilisées par ses alliés occidentaux de l’OTAN. En 1966, le Général de Gaulle, décide de retirer la France commandement militaire. Par conséquent, cela entraine la fermeture de ces bases militaires et du retrait progressif jusqu’en 1967 des forces militaires, soit environ la démobilisation de 25000 hommes. Certaines bases sont alors réutilisées par l’armée française, d’autres abandonnées puis détruites.
Les bâtiments restent inoccupés pendant une trentaine d’années et tombent en ruine. A tel point que lors de ma visite en 2010, il ne reste déjà plus grand-chose et de maigre indice sur son utilisation.
Il est très compliqué de se faire une idée de la vie sur ce site de plus de 500ha, entre l’œuvre du temps et les dégradations, malgré un tour de gardiennage.
La vie sur une base militaire
Il reste essentiellement les dortoirs, le central téléphonique, quelques hangars, la tour de contrôle et les anciennes pistes pour les avions de la base aérienne. Parfois les moutons viennent explorer les lieux et paitre dans la nature laissée en l’état.
Pourtant c’est un vrai village. On peut y retrouver des lieux de loisirs comme un cinéma et un bowling.
Un hôpital également. Des familles entières vivent sur place ce qui induit la construction d’une école.
Malgré tout, cela ne signifie pas une vie en autarcie, bien au contraire. L’influence économique de la base sur la région touche essentiellement le domaine immobilier pour sa construction, mais aussi la vie de certains commerces. Par contre la base était totalement indépendant en approvisionnement de nourriture.
On passe de bâtiments en bâtiments, une belle balade ensoleillée au printemps. Malheureusement, pas de trace des moutons. C’est dommage, la photo aurait été pittoresque.
On découvre ce qui reste de cette base au gré des bâtiments encore ouverts. Pas l’ombre d’un gardien et on passe une journée sans problème et seul.
C’est en sortant du site et en prenant les dernières images que celui-ci fait son entrée. Heureusement nous sommes déjà dehors par conséquent, il ne peut rien nous dire. Il prend tout de même la plaque d’immatriculation de notre voiture et nous suit un peu partant.
On a eu chaud. Ce n’est jamais bon de se faire prendre sur une zone encore classée militaire !
Sources :